Bonjour,
Voici une pollution qui peut survenir dans les habitations. C'est un gaz rare dans nos sous-sol. Il n'y a absoluement aucun matériaux qui puisse stopper ce gaz. La seule façon de s'en débarrasser est d'ouvrir en grand les fenêtres de vos logements.
Pour aller plus vite... je vous fais un copier/coller de ses caractéristes pris sur le site de la CRIIRAD, dont je mets le lien concernant le Radon... Je mets aussi le lien du site de sa page d'acceuil dans la section "Liens".
Pour le détecter : Il y a des outils de mesure... et bien sûr votre pendule.
Habitations, bâtiments publics, lieux de travail...
Le Radon : caractéristiques et origine
Il appartient à la famille des gaz rares (hélium, néon, krypton...) et en possède les propriétés chimiques : inodore, incolore, sans saveur, ne réagissant pas chimiquement avec les autres éléments. C'est le seul gaz rare à être naturellement radioactif. Il provient de la chaîne de désintégration de l'uranium 238, naturellement présent dans toute l'écorce terrestre. Le radon 222 est le descendant direct du radium 226.
Son accumulation
Le radon émane du sol et se dilue rapidement dans l'air extérieur. Sa concentration moyenne est alors de l'ordre de 10 Bq/m3 en France (beaucoup plus à proximité des gisements uranifères et des secteurs miniers).
Il va par contre s'accumuler dans tous les espaces qui sont peu ou mal aérés : les cavités naturelles mais aussi les habitations. Cette accumulation représente un risque pour la santé.
Le radon dans les habitations
Le radon s'infiltre dans les habitations par les fissures, les jointures, les canalisations... Il provient principalement du sous-sol (roches, failles, eaux....), mais aussi des matériaux de construction qui contiennent, en plus ou moins grandes quantités, du radium. Lorsque les émanations sont importantes et/ou le renouvellement d'air insuffisant, le radon s'accumule, pouvant atteindre dans certains cas des teneurs très élevées.
Les zones à risque
En France, la cartographie réalisée récemment par l'IRSN* détermine des zones à fort risque d'exposition pour les populations. Ces zones correspondent à un sol contenant des roches riches en uranium (roches magmatiques, en particulier les granites). Les régions les plus fortement touchées sont le Limousin, le Massif Central, la Bretagne et la Corse. Cependant, de nombreuses anomalies ont été relevées en terrain sédimentaire, en dehors de ces zones (cf. Etudes CRIIRAD).
Les risques pour la santé
L'inhalation du radon et surtout de ses descendants radioactifs provoque des lésions au niveau des cellules pulmonaires, ce qui augmente le risque de développer un cancer du poumon. Le risque augmente avec la concentration et la durée d'exposition.
Le ministère de l'Environnement aux Etats-Unis conseille d'agir dès que la concentration dépasse 150 Bq/m3. Sur un plan international, la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique) recommande un seuil d'intervention entre 200 Bq/m3 et 600 Bq/m3. Elle considère que passer 80% du temps dans un habitat à 200 Bq/m3, peut conduire à la survenue d'un cas de cancer du poumon supplémentaire pour 5 000 personnes exposées.
Le radon serait la deuxième cause de mort par cancer du poumon (après le tabac). Il y aurait, en France, entre 3000 et 5 000 victimes du radon par an.
http://www.criirad.org/laboratoire/radon/pres.radon.html